Pourquoi étudier à l’étranger

Les motivations qui sous-tendent la décision d’étudier à l’étranger sont nombreuses. A l’évidente maîtrise linguistique que confère une expérience à l’étranger s’ajoutent bien des avantages qui font d’études à l’étranger une expérience enrichissante sur tous les plans bien au-delà du purement académique…

  • Pour acquérir la maîtrise d’une langue étrangère, tant à l’oral qu’à l’écrit, essentielle pour une carrière ouverte sur le monde
  • Pour obtenir un diplôme à forte valeur ajoutée, à la fois pour poursuivre des études en France et dans le monde entier et plus tard pour entrer sur le marché du travail dans les meilleures conditions grâce à la forte visibilité internationale de certaines universités étrangères
  • Pour bénéficier d’un système éducatif parfois plus en phase avec la façon d’apprendre de certains étudiants (plus grande disponibilité des professeurs, petits effectifs, cursus plus spécialisés dès la première année ou au contraire possibilité de rester généraliste, enseignement plus pratique ou possibilité de se plonger plus profondément dans la théorie…)
  • Profiter de l’expertise de certaines universités étrangères dans certains domaines : hôtellerie en Suisse, management aux Etats-Unis, économie en Angleterre…
  • Pour découvrir une nouvelle culture, des habitudes de vie, une histoire singulière, une géographie, des paysages…
  • Nouer des liens, se faire des amis, développer son réseau sur des campus souvent plus internationaux qu’en France
  • Pratiquer de nombreuses activités sportives, artistiques, associatives en parallèle de ses études, grâce à des installations de grande qualité et une répartition de la charge de travail sur la durée du programme d’études
  • Bénéficier de certaines spécificités des systèmes éducatifs étrangers : Summer school américaine, Foundation year anglaise…
  • Développer son ouverture d’esprit, ses capacités d’adaptation, sa curiosité

Quelques idées reçues…

Beaucoup d’idées reçues circulent au sujet des études à l’étranger…hors de prix, réservées à une élite, inutiles à qui veut faire carrière en France…elles méritent certains éclaircissements.

  • Les études à l’étranger coûtent cher…dans la plupart des pays, c’est le cas. Mais il y a bien des nuances, avec des frais réduits en Ecosse et au Québec, par exemple et des possibilités de bourses, de prêts, d’exemption de frais de scolarité sous certaines conditions très nombreuses. Dans certains pays comme le Canada, il est très facile d’avoir un petit job sur le campus, de donner des cours de français par exemple…
  • Un diplôme étranger est peu valorisé dans le système français…c’est de plus en plus faux. Les universités et les grandes écoles sont de plus en plus nombreuses à créer des procédures d’admission spécifiques pour les étudiants détenteurs de diplômes étrangers qu’elles cherchent à attirer. C’est le cas de Sciences Po, d’HEC…En outre, il existe désormais des équivalences entre la plupart des diplômes étrangers et les diplômes français.
  • Il peut être difficile pour un étudiant de 18 ans de s’adapter dans un environnement étranger…ce n’est pas forcément plus difficile que de se retrouver perdu dans la foule d’une université parisienne, de vivre dans une petite chambre de bonne et de dîner au resto U. Dans de nombreux pays, l’accueil réservé aux étudiants internationaux est extrêmement attentif. Tout est pensé pour que la transition se fasse harmonieusement. Il est d’ailleurs plus fréquent, notamment dans les pays anglo-saxons de vivre directement sur le campus, dans des résidences où tous les repas sont fournis et tous les services sont à disposition des étudiants. Beaucoup d’étudiants qui sont passés par là disent s’être sentis beaucoup plus entourés et avoir noué des liens beaucoup plus facilement que leurs camarades restés en France
  • Partir à l’étranger, c’est contribuer à la fuite des cerveaux… La plupart des étudiants ayant étudié à l’étranger finissent par retourner dans leur pays d’origine et c’est un véritable enrichissement pour les écoles ou les entreprises dans lesquelles ils évoluent par la suite. Ils rapportent avec eux une autre façon de voir les choses, des connaissances, des méthodes qui bénéficient sans aucun doute à la France.
  • Les études à l’étranger sont réservées aux élèves ayant d’excellents résultats. C’est faux, à moins bien sûr d’entendre par étudier à l’étranger intégrer Harvard ou Oxford ! L’Angleterre ou le Canada par exemple ont une offre universitaire très large qui peut convenir à des étudiants ayant un dossier modeste et justement leur permettre de progresser dans de meilleures conditions qu’en France grâce à une pédagogie adaptée (exemple à UQAM : Biologie en apprentissage par problèmes, Samuel Vuilletet). Il en va de même aux Etats-Unis où il est possible d’intégrer un Community College et éventuellement de rejoindre une université au bout de deux ans si les résultats sont corrects.