Lucie est une élève de Seconde, un peu en retrait, manquant de confiance en elle. Quand on lui demande ce qu’elle veut faire plus tard, elle semble prise de panique face à l’ampleur de la question. Elle répond timidement « quelque chose d’international » et se ravise aussitôt en ajoutant « enfin si j’y arrive… ». Ses parents, qui l’accompagnent au premier rendez-vous nous disent qu’elle est très modeste et qu’elle a de véritables capacités, à ce jour insuffisamment exploitées. Nous jetons un coup d’œil aux bulletins de Lucie. La plupart des professeurs reconnaissent les qualités de Lucie et l’invitent à gagner en confiance, à gérer son stress lors des contrôles et à continuer à cultiver ses centres d’intérêt. Le père de Lucie souligne que sa fille est passionnée par les questions géopolitiques, passe sa vie à regarder des documentaires sur internet et rêve d’apprendre l’arabe. Lucie baisse les yeux et rougit.
Grâce à Tocqueville Orientation, Lucie va se lancer dans un travail de préparation de longue haleine qui portera ses fruits et lui permettra d’intégrer Sciences Po!
Un premier rendez-vous sans les parents permet à la jeune fille de commencer à exprimer ses envies, encore enfouies sous de nombreux doutes. Lucie a toujours beaucoup travaillé à l’école mais depuis qu’elle est entrée en Seconde dans un lycée exigeant où elle a obtenu des résultats très en dessous de ceux auxquelles elle était habituée jusque-là, elle se sent paralysée à chaque échéance…devoir sur table, exposé, examen blanc, Lucie panique, se laisse déborder par son angoisse et ses résultats s’en ressentent. Dans ce contexte, elle a du mal à oser formuler un projet qui lui paraît hors d’atteinte. Elle travaille de moins en moins car elle est découragée et s’angoisse de plus en plus car elle a bien conscience qu’elle ne travaille pas assez pour obtenir de bons résultats. Elle est enfermée dans un cercle vicieux et a besoin d’aide pour faire un pas de côté.
Au fil des rendez-vous, nous essayons de mettre de côté les appréhensions de Lucie pour nous concentrer sur l’avenir. Peu à peu, une relation de confiance se noue entre nous et Lucie se laisse aller à rêver…Sciences Po, le Moyen Orient, la diplomatie…la timide Lucie se révèle très calée sur de nombreux sujets d’actualité. Nous lui proposons de commencer dès à présent à suivre une préparation au concours de Sciences Po à l’Institut Tocqueville. Dans ce cadre privilégié, accompagnée par des professeurs très qualifiés et surtout très disponibles, en mesure de fournir un accompagnement personnalisé à chaque élève, Lucie gagne très vite en confiance. Passionnée par l’enseignement qu’elle reçoit, rassurée par l’attitude bienveillante des professeurs et stimulée par sa rencontre avec des élèves qui partagent ses rêves tout autant que ses doutes, elle progresse, elle prend conscience qu’intégrer Sciences Po est un objectif à sa portée si elle persévère dans un travail rigoureux dont elle est tout à fait capable.
Le bilan à la fin de l’année est sans appel : Les notes de Lucie au lycée ont progressé, ses professeurs la félicitent et soulignent son implication dans la classe. Ses parents notent qu’elle semble plus joyeuse, mieux dans sa peau. Lucie s’est saisie facilement des leviers qui lui ont été fournis : enfin son objectif n’était plus honteux car trop ambitieux, parce qu’elle trouvait dans la prépa Sciences Po un véritable outil lui permettant de concrétiser son projet. Son angoisse de ne pas être à la hauteur s’est peu à peu dissipée car elle a pu prouver dans un autre cadre plus rassurant qu’elle était tout à fait capable de bien faire. Elle est également parvenue à se défaire de l’attitude un peu défaitiste dans laquelle elle avait trouvé refuge.
Lucie a poursuivi son travail de préparation à Sciences Po jusqu’au concours qu’elle a réussi. Aujourd’hui en 2ème année, elle se prépare à passer une année à l’université de Georgetown à Washington où elle suivra des cours de relations internationales ainsi qu‘un enseignement renforcé en persan, langue pour laquelle elle se passionne et dont elle a entrepris l’apprentissage en première année à Sciences Po.