Giulia vit dans une petite ville de province où elle est scolarisée en Première dans un lycée ayant des résultats tout juste corrects au baccalauréat. Elle entend parler de Tocqueville Orientation par sa cousine qui suit un stage de préparation au TOEFL chez nous à Paris. Elle nous contacte donc via notre site internet et nous organisons rapidement un entretien par Skype lors duquel elle nous fait part du questionnement qui l’anime.
Avec Tocqueville Orientation, Giulia va construire un projet enthousiasmant et partir étudier au Canada !
Giulia a de bonnes notes dans toutes les matières, elle se situe dans le premier tiers de sa classe, sans beaucoup travailler. Elle reconnaît avoir beaucoup d’autres centres d’intérêt dans la vie, la musique, le dessin, le théâtre et manquer un peu de stimulation dans un environnement scolaire où l’ultime objectif est l’obtention du bac, dont elle ne doute pas qu’elle le décrochera aisément.
Ce qui se passera après cette échéance est très flou pour Giulia. Les seules informations délivrées par son lycée concernent les formations dispensées par les établissements situés à proximité : BTS, DUT, licences à l’université et pour les plus studieux, mais elle s’exclut d’office de cette catégorie les classes préparatoires à Toulouse.
Nous décidons d’un commun accord de commencer un travail sur la question de l’orientation pour permettre à Giulia d’explorer différentes pistes, de découvrir des opportunités auxquelles elle n’a pas encore pensé et d’élaborer un projet qui suscite son enthousiasme. Giulia vient à Paris nous rencontrer à l’occasion des vacances scolaires et nous la suivons par Skype entre ses visites dans nos locaux. Cette formule est très souple, elle permet de lier une relation de confiance qui se nourrit de rencontres en personne et s’entretient grâce à la régularité offerte par Skype.
Plusieurs éléments importants apparaissent au fil de nos entretiens : Giulia est très intéressée par ce qui touche à la communication et aux modes d’expression : langues étrangères, littérature, théâtre…Elle a déjà des convictions, des avis sur bien des sujets et a grand plaisir à exposer ses idées, débattre, échanger sur toute sorte de sujets. Elle regrette qu’il y ait peu de place pour cela dans le système scolaire français et se rend compte que c’est probablement, entre autres, cette spécificité qui a beaucoup limité sa motivation dans ses études au lycée. Giulia a reporté son énergie et sa curiosité sur ses activités extra scolaires et notamment sur ses cours de musique et de théâtre qui lui permettent de s’épanouir.
Nous évoquons rapidement la possibilité d’études à l’étranger. Giulia est surprise, un peu réservée en raison des coûts générés par de telles études et que sa famille n’est pas en mesure de supporter. Nous prenons en compte cet élément et proposons à Giulia d’explorer la piste canadienne et notamment le Québec où le coût de la vie est modéré et où les étudainst français bénéficient de frais de scolarité réduits. Giulia a un dossier scolaire équilibré, avec de bonnes appréciations des professeurs, une moyenne tournant autour de 15/20, elle pourrait donc prétendre à une université comme McGill à Montréal. Elle bénéficierait d’un enseignement de grande qualité, de la proximité des professeurs, d’un système qui valorise l’émergence et l’expression de la personnalité singulière de chaque étudiant. Les universités américaines sont des lieux très multiculturels, où l’on échange, où l’on crée dans une ambiance très libre. Giulia est très intéressée par ce qu’elle découvre. Elle s’intéresse plus précisément aux cours proposés : elle pourrait choisir un Bachelor of Arts, formation généraliste et équilibrée avec une mineure, en théâtre ou en communication qui lui permettrait de cultiver des intérêts déjà présents chez elle tout en se laissant la possibilité de découvrir d’autres choses. Giulia est séduite par la souplesse du système, elle n’aura à indiquer son choix de majeure qu’à la fin de la première année, par la beauté du campus en plein centre-ville, par la profusion de clubs et associations existants.
Nous accompagnons Giulia dans la constitution de ses dossiers, pour McGill, son premier choix et pour d’autres programmes au Québec et en France. La réponse, positive, arrive au mois de mai de l’année de Terminale. Giulia est aux anges, elle n’aurait jamais imaginé de telles perspectives depuis sa petite ville de province et sa scolarité certes sans difficultés mais, selon elle, sans panache !